Le Chemin Anglais
Le Chemin Anglais est l’un des itinéraires les moins connus du Camino de Santiago. Parfait pour ceux qui recherchent un Camino de solitude et de déconnexion. Un voyage qui vous permettra de rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle en une semaine seulement et de découvrir deux régions très différentes de la Galice, la vie maritime des estuaires et la tranquillité des petits villages de l’intérieur de la Galice.
Nos voyages sur le chemin anglais de Saint-Jacques-de-Compostelle
Informations sur la voie anglaise
La Chemin Anglais
La Voie anglaise est une aventure qui n’a pas grand-chose à voir avec d’autres itinéraires jacobéens tels que les itinéraires français ou portugais. Bien que de plus en plus de pèlerins soient encouragés par ce chemin, la vérité est qu’il s’agit toujours d’une route solitaire, parfaite si vous recherchez quelques jours de tranquillité et d’agitation.
Un parcours simple qui, bien que présentant des pentes importantes, peut être parcouru confortablement si l’on y va doucement. Les 120 km qui séparent Ferrol de Saint-Jacques-de-Compostelle en font l’itinéraire idéal si vous cherchez à faire un parcours complet du Camino de Santiago en quelques jours.
Ce chemin comporte deux parties bien distinctes. Pendant le premier tronçon, la mer vous accompagnera, vous offrant des paysages spectaculaires d’estuaire, de marais, de ports, de plages et de grandes villes d’importance historique, monumentale et industrielle. Mais à mesure que l’on s’éloigne de la mer, le paysage devient de plus en plus rural, les grandes villes cédant la place aux villages solitaires, aux forêts et aux chemins solitaires si caractéristiques de la Galice intérieure.
Le Chemin anglais
- Forteresse de San Felipe – Ferrol
- Tour de la famille Andrade – Pontedeume
- Fragas do Eume – Pontedeume
- Plages de Miño
- Site historico-artistique de Betanzos
- Église de San Paio de Buscás
Où commencer la Route de l'Angleterre ?
Le point de départ traditionnel du chemin anglais est la ville de Ferrol, d’où il faut parcourir 120 kilomètres pour atteindre Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet itinéraire est parfait pour les pèlerins qui souhaitent faire un parcours complet du Camino de Santiago en une semaine seulement.
Le port de La Corogne a également accueilli des milliers de pèlerins arrivant par la mer au Moyen Âge, d’où ils entreprenaient les 72 km qui séparent la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au fil du temps, cependant, l’utilisation de cette route s’est de plus en plus perdue. La raison principale est que la distance n’est pas suffisante pour obtenir le certificat de Compostelle ; rappelons que les pèlerins à pied doivent avoir parcouru au moins 100 kilomètres.
Histoire de la route anglaise
Cette “route anglaise” doit son nom aux premiers voyageurs qui l’ont empruntée. Son histoire commence au Moyen Âge, lorsque toute l’Europe a entendu la nouvelle de la découverte des restes de l’apôtre saint Jacques. De nombreux pèlerins des pays nordiques, d’Allemagne, de Hollande, de Belgique, du nord de la France, de Grande-Bretagne, d’Irlande et même d’Islande, ont choisi cette route maritime pour atteindre les ports de Galice et poursuivre leur pèlerinage vers Compostelle par voie terrestre.
Ferrol, qui, à la fin du Moyen Âge, était principalement un port de pêche, est devenu l’un des principaux points de débarquement des pèlerins de l’époque. A tel point qu’un hôpital a même été construit pour leur venir en aide. À cette époque, la précarité des navires et les raids des pirates faisaient du voyage une odyssée.
Les pèlerinages par voie maritime se sont fortement développés, notamment pendant la guerre de Cent Ans aux XIVe et XVe siècles, lorsque les affrontements incessants entre la France et l’Angleterre ont rendu les pèlerinages par voie maritime plus sûrs que par voie terrestre. Il s’agit d’une percée majeure dans les techniques de navigation et de transport maritime.
L’ampleur de l’itinéraire anglais devient telle qu’en 1428, le nombre de pèlerins britanniques embarqués pour la Galice dépasse les 4 000, répartis sur 61 navires. Selon les historiens, la plupart des pèlerins appartenaient à la classe ouvrière. Le coût du voyage était équivalent au salaire mensuel d’un travailleur moyen, un coût relativement abordable.
Comme les autres routes jacobines, la voie anglaise est également tombée dans l’oubli à partir du XVIe siècle. Ce n’est qu’à la fin du XXe siècle que des initiatives publiques ont été prises pour sa revitalisation, sa diffusion, sa signalisation et la construction d’abris.