Le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Tui

Inclus dans toutes nos routes

• Réservation des hébergements sélectionnés selon ton budget (5, 6 ou 7 nuits).
• Transport des bagages entre les étapes.
• Informations pratiques du Chemin dans un guide détaillé.
• Assistance téléphonique sur le parcours pour toute question ou incident, nous sommes à tes côtés.
• Assurance voyage avec une couverture étendue.

Pour les routes en groupe

• Guides accompagnateurs professionnels pendant tout le Chemin.
• Véhicule d’assistance disponible pendant les étapes.

Services optionnels

• Repas et régimes, avec option d’ajouter petits-déjeuners ou demi-pension.
• Transferts privés depuis/vers le point dont tu as besoin.
• Location de vélos (VTT, vélo électrique).
• Excursions en Galice et nuits supplémentaires à la fin de ton voyage.

Le Chemin depuis Tui, dernier tronçon du Chemin Portugais, offre une expérience unique en partant du fleuve Miño, qui marque la frontière avec le Portugal, pour s’enfoncer dans les magnifiques Rías Baixas en direction de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle.

Des villes comme Tui, Arcade, Pontevedra, Caldas de Reis et Padrón seront des étapes clés sur ton parcours. En chemin, tu découvriras un riche mélange de nature et de patrimoine, en traversant des terres qui allient le vert de la Galice à l’histoire et à la tradition viticole de la région. Cet itinéraire t’invite à marcher à travers des paysages paisibles, non loin de la mer, et à profiter d’une atmosphère détendue à mesure que tu te rapproches de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle.

Tout au long de ce parcours d’environ 120 km, que tu peux réaliser en moins d’une semaine (6 ou 5 étapes), tu profiteras de paysages magnifiques, avec vue sur la mer et traversée de vignobles.

Tui est une charmante ville galicienne située au sud de la province de Pontevedra, bien desservie par les transports. Tu peux y arriver :

• En voiture : Accès direct depuis plusieurs villes de Galice et du Portugal.
• En train : Connexions depuis Saint-Jacques-de-Compostelle, Vigo, Porto, entre autres.
• En bus : Connexion depuis Vigo.
• En avion : Prends un vol vers Vigo ou Saint-Jacques, puis un bus ou un train jusqu’à Tui.

Et si tu préfères nous laisser tout organiser, nous proposons des transferts privés vers Tui depuis différents points, ainsi qu’un service exclusif de transfert de véhicule de Tui à Saint-Jacques.

Si tu veux en savoir plus sur comment arriver à Tui, découvre plus de détails ici :

Non, pas du tout. Sur cet itinéraire, tu ne rencontreras pas de dénivelés particulièrement exigeants ni de passages en haute montagne. Le chemin traverse les campagnes, rías et collines galiciennes, parsemées de rivières et ruisseaux. Son parcours de 120 km présente les caractéristiques suivantes :

• Altitude maximale : 254 m (Saint-Jacques-de-Compostelle).
• Altitude minimale : 0 m (niveau de la mer à Redondela, Arcade, Pontevedra, etc.).
• Dénivelé positif cumulé : ~1400 m.
• Dénivelé négatif cumulé : ~1200 m.

Et tu te demandes sûrement : pourquoi tant de pèlerins font-ils le Chemin depuis Tui ?

• On peut le parcourir en une semaine, en 5 ou 6 étapes.
• Il est accessible à tout le monde, sans tronçons trop exigeants.
• Il est parfaitement balisé : il suffit de suivre les flèches jaunes.
• Il offre une grande quantité de services, aussi bien pendant les étapes qu’à leur arrivée.
• Tu obtiendras ta Compostela, certificat final de ton pèlerinage, après avoir parcouru les 100 derniers km du Chemin Portugais. Et pas seulement ! Tu pourras aussi obtenir la Pedronía à Padrón !

« Commencer à Tui est, pour moi, la façon la plus simple et la plus belle de vivre le Chemin pour la première fois et obtenir la Compostela : un bon équilibre entre temps, paysages et logistique. »

À chaque fois que je l’ai fait, j’ai retrouvé, à ma grande joie, la même chose : une signalisation impeccable et de nombreux services tout au long de la route, avec des fins d’étape qui sont de véritables “mini-villes” avec tout ce dont on a besoin. Cet écosystème fait qu’on se sent accompagné et en sécurité, même en marchant seul. Tui a en plus une ambiance spéciale, avec des pèlerins de tous âges et pays.

J’ai marché avec ma famille, des amis, et des gens rencontrés en chemin : rires, salutations constantes entre pèlerins, et quand une douleur ou une ampoule apparaissent, on règle ça avec calme et un bon bandage. Faire tamponner sa crédencial est super facile — églises, auberges, bars, boutiques artisanales, voire en libre-service — ; j’ai même vu la Guardia Civil à cheval tamponner en pleine route, qui est très sûre. »

Le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Tui peut se faire toute l’année, mais si tu recherches un climat agréable et une bonne ambiance de pèlerins, l’idéal est entre mars et octobre.

• ⭐ Mai et juin (meilleure option au printemps) : températures douces, journées longues, campagnes verdoyantes et moins de foule qu’en juillet et août.
• ⭐ Septembre et octobre (meilleure option à l’automne) : chaleur modérée, lumière magnifique, moins d’affluence après l’été et services encore pleinement opérationnels.
• Mars et avril : début de saison, avec météo variable et plus de pluie, mais ambiance croissante (attention à la Semaine Sainte : plus de fréquentation).
• Juillet et août : affluence maximale et chaleur ; il est conseillé de partir tôt le matin et d’avoir réservé à l’avance.
• De novembre à février (basse saison) : beaucoup de tranquillité et des prix plus bas, mais climat plus froid et pluvieux, moins d’heures de lumière et certains services fermés.

Étape 1. Tui – O Porriño | 18 km | Faible difficulté | 5h30

Tu pars de Tui, la cathédrale dans le dos, et presque sans t’en rendre compte, le sol devient terre et ombre : sentiers forestiers, ponts médiévaux et même des champs de kiwis surgissent sans prévenir. Le pont das Febres t’attend un peu plus loin, lié à la figure et à la légende de Saint Telme ; c’est un endroit qui invite à ralentir le pas et écouter l’eau.

Le paysage s’étire entre eucalyptus et vieux ponts, et bientôt arrive la première vraie décision : avant O Porriño, une bifurcation t’offre deux options pour y entrer. Celle de droite est plus directe mais traverse la zone industrielle : beaucoup d’asphalte, peu d’ombre et peu de charme. Celle de gauche allonge un peu la journée, mais compense avec des tronçons plus verts et des services ; le corps arrive mieux… et l’esprit aussi.

Bifurcations sur cette étape (Chemin Complémentaire) :

• Km 110,040 : pour arriver à O Porriño, le chemin de droite traverse une zone industrielle, tandis que celui de gauche est plus long mais plus joli, ombragé et avec des services.

Étape 2. O Porriño – Arcade | 23 km | Difficulté moyenne | 6h

Tu laisses derrière toi O Porriño et la N‑550 rapidement ; le bruit s’éloigne et les potagers apparaissent. Mos est ta première bonne excuse pour faire une pause : église, pazo, un petit café et tu repars. La montée t’amène à la chapelle de Saint‑Jacques, où tu trouveras des services, et peu après surgit un milliaire rappelant l’ancienne voie romaine XIX (Braga–Astorga) : marcher sur l’histoire change la foulée.

La descente vers Redondela est raide et sur asphalte : contrôle ta cadence et protège tes genoux (j’ai souvent opté pour la solution champêtre — quand je n’avais pas de bâton, je prenais une branche : miraculeux). Tu traverses le centre historique et sors vers Cesantes, avec le bleu de la ria de Vigo qui se devine entre les toits. Le sentier retrouve la forêt, et si tu as de la chance, un artisan te tamponnera la crédencial à son stand improvisé ; ces petites scènes donnent vie au carnet.

La journée se termine à Arcade, synonyme d’huîtres servies presque les pieds dans l’eau : si tu les aimes, c’est l’endroit rêvé.

Étape 3. Arcade – Pontevedra | 12 km | Faible difficulté | 3h

À peine sorti de Arcade, le pont médiéval de Ponte Sampaio t’oblige à lever les yeux : c’est là que les habitants résistèrent aux troupes napoléoniennes, et les pierres semblent encore en parler. Ensuite, tu enchaînes des tronçons ruraux, quelques ruisseaux, et juste avant d’arriver à Pontevedra, à Ganderón, un bar d’épicerie ancienne fait office de dernier oasis.

L’entrée dans Pontevedra t’offre un nouveau choix : par la route, tu arriveras plus vite ; mais si tu suis la rive de la rivière Tomeza, tu gagneras en silence, en ombre et en ce murmure de l’eau qui apaise l’esprit. C’est un peu plus long, oui, mais parcourir ses méandres sous les arbres en vaut largement la peine — il y a même un endroit où tu peux tremper les pieds.

Tu entres par la zone de la gare routière et ferroviaire et tu te laisses guider jusqu’à la Peregrina : Pontevedra et son centre historique invitent à une promenade sans regarder l’heure.

Bifurcations sur cette étape (Chemin Complémentaire) :

• Km 71,465 : la bifurcation après la chapelle de Santa Marta, aux portes de Pontevedra. À droite, la route EP‑0002 ; à gauche, un tronçon un peu plus long mais magnifique à travers les méandres ombragés et bucoliques de la rivière Tomeza‑Gafos.

Étape 4. Pontevedra – Caldas de Reis | 21 km | Faible difficulté | 5h30

Tu quittes la vieille ville de Pontevedra par le Ponte do Burgo et, à hauteur de la voie, la Variante Spirituelle t’invite sur la gauche. Prends le Chemin à droite et garde l’autre pour une prochaine fois. À Santa María de Alba, la Casa de la Misericordia t’ouvre ses portes : un bénévole aimable, un tampon accompagné d’une brève mais sincère conversation.

Plus loin, San Amaro t’offre une pause et une petite chapelle. La journée se déroule parmi les vignes ; en août, tu pourrais même tomber sur des vendanges. (Une fois, on m’a invité à participer et j’ai passé 10–15 minutes à couper du raisin : impossible de ne pas sourire.)

Avant de terminer l’étape, si tu veux t’offrir un cadeau, fais un petit détour vers les cascades de Barosa : traverse la route, suis les panneaux et descends vers un endroit frais, avec restaurant et possibilité de baignade. Tu reviens léger sur le Chemin, passes par Tivo et, une fois arrivé à Caldas de Reis, tu choisis : thermes dans les hôtels (même pour les non‑logés) ou sources d’eau chaude publiques. Quelle que soit l’option, c’est une caresse bienvenue en fin de journée.

Bifurcations sur cette étape (Chemin Complémentaire) :

• Km 63,280 : ce n’est pas un chemin complémentaire, mais le début de la Variante Spirituelle du Chemin Portugais, juste après la sortie de Pontevedra.
• Km 51,070 : ce n’est pas un détour officiel, mais avant Caldas de Reis, si tu veux profiter des magnifiques cascades de la rivière Barosa, quitte le Chemin un moment sur la gauche, traverse la route N‑550 et rafraîchis-toi dans ce cadre naturel. Il y a un restaurant, des moulins traditionnels, et c’est une excellente option pour faire une pause repas.

Étape 5. Caldas de Reis – Padrón | 18,6 km | Faible difficulté | 5h

Le départ depuis Caldas de Reis t’emmène tranquillement jusqu’à Carracedo, avec un bar et l’église Santa Mariña qui veille sur les champs. Entre vignes et hameaux, le profil devient ondulé : tu montes et descends sans difficulté, en trouvant ton rythme.

San Miguel de Valga propose quelques restaurants pour reprendre des forces avant la dernière ligne droite vers Pontecesures. Tu traverses l’Ulla et le mot Padrón prend une autre résonance : ça sent le marché, les histoires et les piments. Si c’est dimanche, la foire locale t’attirera sûrement.

À l’église de Saint-Jacques, tu fais tamponner ta crédencial et, à l’Office de Tourisme, tu peux demander la Pedronía ; l’avoir entre les mains (je l’ai obtenue pour 2 €) est un petit rite qui émeut. Et si tu as encore de l’énergie, monte au Santiaguiño do Monte : ses « pierres sacrées » et sa vue panoramique sont une belle manière de conclure la journée.

Étape 6. Padrón – Saint-Jacques-de-Compostelle | 24,3 km | Difficulté moyenne | 6h

Tu quittes Padrón vers le nord et tu arrives vite à Iria Flavia — impossible de ne pas penser à Camilo José Cela. Le Chemin longe la route, mais suit presque toujours des zones rurales ; les petites montées t’aident à mettre de l’ordre dans tes pensées.

À A Escravitude, difficile de ne pas entrer : l’église impressionne, et faire tamponner la crédencial y a un goût de récompense (je tombe toujours sur un sacristain adorable). À Picaraña, tu fais une dernière pause tranquille, puis tu te laisses porter par O Faramello et A Rúa de Francos jusqu’à O Milladoiro.

En sortant, arrive ce moment que tu n’oublieras jamais : tu aperçois la ville et, au loin, les tours de la Cathédrale. C’est le Monte do Gozo du Chemin Portugais ; la gorge se serre… mais garde encore un peu d’énergie : ce n’est pas fini.

À environ quatre kilomètres, un nouveau choix : passer par Conxo rallonge un peu le parcours et change l’ambiance ; par Santa Marta, tu entres plus directement. Dans la partie moderne de la ville, les flèches te mènent à la Porta Faxeira, l’une des sept anciennes portes de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle. Tu traverses la Rúa do Franco et son rythme effervescent, puis soudain, la Praza do Obradoiro s’ouvre devant toi. Tu t’arrêtes. Tu poses ton sac et lèves les yeux. Tout le Chemin tient dans cet instant unique.

Bifurcations sur cette étape (Chemin Complémentaire) :

• Après avoir dépassé de quelques mètres le Km 3,478 : aux portes de Saint‑Jacques, tu peux prendre à gauche (Santa Marta, plus court) ou à droite (Conxo, plus long).

Ensuite, s’approcher de la Cathédrale, descendre au tombeau, embrasser l’Apôtre et récupérer la Compostela au Bureau des Pèlerins complètent le rite — avec ce mélange de fatigue et de bonheur qu’on ne comprend qu’en marchant.

La célébration finale se déroule souvent dans les rues da Raíña ou do Franco : longues conversations, toasts à volonté et cette promesse, encore une fois, de revenir marcher jusqu’à Saint‑Jacques‑de‑Compostelle.

Et c’est à ce moment-là que tout prend sens et que tu comprends ce que le Chemin enseigne.

Le Chemin de Tui à Saint‑Jacques n’est pas seulement une somme de kilomètres : c’est une chorégraphie de paysages, d’émotions, de sensations, de nouvelles rencontres et de décisions simples — à gauche, à droite, je m’arrête ici, je me concentre là sur la marche — qui te mènent à une fin toujours bouleversante.

Voici le Chemin de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle depuis Tui à travers les yeux de nos pèlerins. Merci de partager vos photos !